La GRC affirme qu’elle n’a jamais demandé la Loi sur les mesures d’urgence et qu’elle disposait des outils existants

Credit: Christian Diotte, Chambre des Communes Photo Services

11 mai 2022
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Ottawa (Ontario) — Raquel Dancho, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de la Sécurité publique, Dane Lloyd, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de la Protection civile, et Luc Berthold, chef adjoint de l’Opposition officielle, ont émis la déclaration suivante en réponse au témoignage de la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, devant le Comité mixte spécial sur la déclaration d’urgence (CDD) :

« Depuis le début, les conservateurs ont dit que le seuil pour invoquer l’utilisation sans précédent de la Loi sur les mesures d’urgence n’a jamais été atteint et nous avons demandé à plusieurs reprises au gouvernement libéral de justifier ses actions – mais il ne l’a pas fait.

« Hier soir, la commissaire de la GRC a comparu devant le Comité mixte spécial sur la déclaration d’urgence et a confirmé que la force de police nationale du Canada n’a jamais demandé au gouvernement libéral d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence et que les outils et les lois existants étaient déjà disponibles pour faire face à la situation.

« La commissaire de la GRC a reconnu qu’il existait des lois permettant d’obliger l’utilisation de dépanneuses et de saisir les biens des participants à des activités qui menacent la sécurité nationale. Ces pouvoirs n’ont jamais été utilisés ni envisagés.

« Il est clair que le gouvernement libéral n’avait pas les preuves nécessaires pour atteindre le seuil justifiant la Loi sur les mesures d’urgence. Le gouvernement libéral a choisi d’ignorer la loi du pays et a plutôt décidé de donner au premier ministre et au gouvernement libéral des pouvoirs extraordinaires en invoquant la Loi sur les mesures d’urgence, jamais utilisée auparavant.  

« Nous continuerons à faire pression pour obtenir des réponses et à demander des comptes au gouvernement libéral de Trudeau pour son excès de pouvoir sans précédent et inutile en invoquant la Loi sur les mesures d’urgence. »