Luc Berthold entend le message des agriculteurs en région et demande de mettre sur pause la hausse de la taxe carbone

« Après huit ans de ce gouvernement libéral, les agriculteurs québécois sont pris à la gorge.  Les hausses de taxes, l’inflation, la tarification du carbone que le Bloc québécois veut radicalement augmenter ont provoqué un ras-le-bol généralisé ». C’est en ces termes que le député de Mégantic-L’Érable, et leader adjoint à la Chambre de l’Opposition officielle, Luc Berthold, a condamné la volonté du gouvernement Trudeau d’aller de l’avant avec une hausse de taxe carbone de 23 % le 1er avril prochain.

« Au Bas-St-Laurent, 500 agriculteurs escortés par 200 tracteurs, 200 autres dans Charlevoix, avec une centaine de tracteurs, sur la Côte-Nord et à Québec, les producteurs ont manifesté leur désespoir devant la flambée des coûts des taxes et des intrants, qui ne leur laisse pratiquement rien dans leur poche. Le gouvernement libéral fait la sourde oreille », déplore Luc Berthold

Bien que la taxe carbone de Trudeau ne s’applique pas au Québec, le coût des intrants et de plusieurs fournitures agricoles subissent les hausses de cette taxe pan-canadienne. Et la taxe sur le carburant propre qui augmentera de 17 cennes le litre dans les prochaines années touchera directement les Québécois.

Citant le président de l’UPA, Martin Caron, qui mentionnait que le revenu net agricole serait pratiquement nul en 2024 en raison des taux d’intérêts et des intrants, Luc Berthold a demandé à la coûteuse coalition bloc-libérale de renoncer à cette nouvelle hausse de taxes sur ceux qui produisent la nourriture, pour que les Québécois puissent continuer à manger local!

« Les agriculteurs lancent aujourd’hui un véritable cri du cœur pour l’ensemble des Québécoise et Québécois. Je demande aux députés du Bloc de voter pour les régions, pas pour l’idéologie libérale », conclut Luc Berthold.

Pour voir l’extrait de la Chambre des communes des questions posées par Luc Berthold : Luc Berthold sur X : « J’ai entendu l’appel lancé par les producteurs du Bas-Saint-Laurent, de Charlevoix, de la Côte-Nord et de Québec, qui n’arrivent plus à vivre de leur passion. En Chambre, j’ai demandé à la ministre des Finances si elle allait donner un break aux producteurs du Québec @upaqc https://t.co/MmsY0rxt3q » / X (twitter.com)